Voilà Marie, je lui ai presque refermé le haut du crâne et je visite les pattes avant.

Cette partie sera invisible; après la fermeture on pourra à peine l'apercevoir  entre deux mèches  du haut de la tête. 
C'est en quelque sorte notre petit secret.

La visite du lieu commence, c'est l'étape la plus dépaysante.
C'est une véritable exploration. Je découvre les lieux en même temps que mon regard se pose sur une des parties de la sculpture de départ. Mon esprit est à l'échelle des architectures, je monte des escaliers, passe des ponts en pleine montagne, tremble sur des corniches étroites, suis émerveillée par un monastère perdu.  J'adore ça.

Le dogue a déjà été posé sur sa plaque d'enfournement. Au premier plan mon fidèle bâton de travail.

J'ai laissé tomber les photos du chien, trop présentes elles bloquent l'imagination.
Je n'arrête pas de le répéter à mes élèves et je fais la même erreur.


Du coup c'est plus facile, ça commence à décoller.


Les futurs moulins à prière là-bas dans les escaliers.

Il avance, je pose les premières maisons et commence le travail au bâton.

Après quelques mois pour terminer les petites commandes en cours voilà venu le temps de commencer une nouvelle pièce.
J'ai toujours un peu de mal avec les grosses commandes mais là, la beauté du sujet et surtout le monde qui va naître avec lui m'ont attiré.

Je vous présente donc Sig Khan, dogue du Tibet, superbe de puissance et de calme.

Premier jour de travail ...

Naissance de dragon...

... puis emballé prêt à être offert.